Récemment,j’ai parcouru avec intérêt l’étude de We like Travel sur les destinations françaises et les réseaux sociaux en 2022. Une étude riche d’enseignements qui m’a permis aussi de faire un parallèle avec le monde des coopératives auquel j’appartiens depuis 6 ans.
Pour ne rien vous cacher, je viens du milieu du tourisme et ce secteur a toujours été en avance sur la communication social média et pour cause c’était la première impactée par ces nouveaux modes de communication dans les années 2010.
Si je me permets de faire un rapprochement entre coopératives et réseaux sociaux, c’est que justement dans cette étude, on apprend dans les tendances et réflexions pour 2022, que l’on s’oriente vers une communication plus responsable, une relation plus intimiste et plus sincère. Les jeunes générations nées dans le digital sont également en quête d’authenticité et sont plus sensibles à l’inclusion, à la tolérance et aux enjeux écologiques. Ne serait-ce pas le propre de nos Scop et Scic de promouvoir une consommation plus responsable, plus éthique et un autre modèle de société ?
« Le besoin de revenir à l’essentiel est également très fort. Les clients attendent du sens dans leur relation aux marques et un engagement de leur part autour de valeurs communes. »
Les internautes sont en recherche de contenus plus authentiques, mais il faut pour autant que les entreprises en aient conscience ne serait-ce qu’en étant présentes sur les réseaux sociaux. Et c’est là que le bas blesse. En effet, encore trop peu de coopératives ont conscience de leur potentiel de communication sur les réseaux sociaux. Elles pourraient se retrouver dans les tendances actuelles en particulier sur leurs valeurs et leurs succès en se démarquant positivement
Pourquoi ne pas commencer à être présent et engageant sur Facebook ?
Facebook est toujours le réseau numéro un au monde et en France et comme le note le rapport, le réseau social n’a pas dit son dernier mot. Près de 30 millions de français s’y connectent tous les jours. Si TikTok et Snapchat focalisent les moins de 18 ans, cela est moins évident au delà.
« La répartition des utilisateurs par tranche d’âge, et la popularité de certaines marques auprès des 18-35 ans rend l’analyse plus complexe »
Si Facebook est loin d’être un réseau social “de vieux” pour la promotion touristique, il aussi est bien ancré dans le cœur des consommateurs pour les entreprises. Généralement le storytelling et l’utilisation des émotions fonctionnent bien. Il faut rendre l’entreprise plus humaine : parler des coulisses de son entreprise, de son ADN, de ses clients, de ce qui fait que la coopérative est différente et propose des produits ou des services différents.
Instagram, s’assurer une image dynamique
Instagram est le moyen d’avoir une ligne éditoriale très visuelle pour une communauté d’internautes qui se concentre sur les 18 – 34 ans.
« Un puissant écosystème relié à sa maison mère Facebook, à la fois moteur d’inspiration, journal intime et compagnon de shopping. »
Quelle que soit votre choix éditorial, il y a quelques notions sont essentielles : des posts élaborés, des hashtags réfléchis, des stories à propos et une interaction incontournable. Instagram est un levier très intéressant pour les coopératives en matière d’expériences et d’offres alternatives.
LinkedIn, vos valeurs d’entreprise
LinkedIn est le réseau le plus pertinent pour la communication d’entreprise notamment en matière de ressources humaines, de RSE, de mise en valeur de leurs travaux et de leurs équipes.
« La croissance des pages est rapide, et corrélée à l’animation. Chaque publication profite à la marque, et il faut s’astreindre à un rythme éditorial hebdomadaire a minima »
Là aussi très peu de coopératives sont actives et proposent du contenu adapté aux usages de LinkedIn.
Que faut il faire maintenant ?
Rien n’est perdu, tout est à faire dit on. Les coopératives doivent désormais s’approprier la communication sur les réseaux sociaux et parler de leur raison d’être. Leur mode de fonctionnement est si éloigné des réseaux sociaux et pourtant si proche des internautes, que ce serait une erreur de ne pas s’y attarder.